Seize positions artistiques se rassemblent dans un paysage façonné par le lent passage du temps, espaces à moitié vides et de légers décalages, des failles à peine perceptibles. Les œuvres partagent une intensité sourde: le type de tension qui règne dans les arrière-cours, qui se réverbère entre les murs des salles d’attente et qui accompagne les après-midis qui n’en finissent plus de s’étirer. En arrière-plan, une ville semble se replier sur elle-même. Les lampadaires bourdonnent. Un chien aboie une fois, puis se tait. Quelque chose est toujours sur le point d’arriver, mais ne vient jamais.
À travers des gestes à la fois délicats et déconcertants, les œuvres tracent les textures d’un lieu dans lequel les habitudes se nichent, l’enfance se fane et le changement n’arrive que de biais, de travers, à tâtons. Ce qui reste est un sentiment ni tout à fait mélancolique ni tout à fait surréaliste - juste un peu décalé.
À travers des gestes à la fois délicats et déconcertants, les œuvres tracent les textures d’un lieu dans lequel les habitudes se nichent, l’enfance se fane et le changement n’arrive que de biais, de travers, à tâtons. Ce qui reste est un sentiment ni tout à fait mélancolique ni tout à fait surréaliste - juste un peu décalé.
Avec Nefeli Chrysa Avgeris, Linus Baumeler, Dorota Gawęda & Eglė Kulbokaitė, Matthias Gmeiner, Sebastian Haas, Claire Hannicq, Adrian Huber, Dana Iskakova, Lisa Jäger, Leonie Kellein, Alessandra Leta, Enrico Luisoni, Macha Ovtchinnikova, TinTin Patrone, Miriam Schmitz et Kelly Tissot.
