Art along the Rhine 1914-1918
Kunst am Rhein entlang
The temporary exhibition "Art along the Rhine 1914-1918" offers a pictorial approach to Alsace and the Vosges front during this pivotal period. It is the result of a collaboration between the Franco-German Historial de la Grande Guerre and the Wehrgeschichtliches Museum in Rastatt.
The Rhine has been a source of inspiration for artists from all horizons. Not only has this river been the scene of numerous conflicts throughout history, it has also served as a meeting point for the populations who cross it, particularly in the Upper Rhine region, where Switzerland, France and Germany meet.
When the Great War broke out, artistic creation gradually abandoned the symbolism of the Rhine to focus more on the realities of the front line. Each of its aspects could be the subject of a small sketch or even an elaborate painting, from the armored trains at the rear of the front to the lookouts on the front line.
As soon as the Armistice was signed on November 11, 1918, artistic creation refocused once again on the figure of the Rhine, gradually abandoning the devastated landscapes of the Vosges Front.
The Rhine has been a source of inspiration for artists from all horizons. Not only has this river been the scene of numerous conflicts throughout history, it has also served as a meeting point for the populations who cross it, particularly in the Upper Rhine region, where Switzerland, France and Germany meet.
When the Great War broke out, artistic creation gradually abandoned the symbolism of the Rhine to focus more on the realities of the front line. Each of its aspects could be the subject of a small sketch or even an elaborate painting, from the armored trains at the rear of the front to the lookouts on the front line.
As soon as the Armistice was signed on November 11, 1918, artistic creation refocused once again on the figure of the Rhine, gradually abandoning the devastated landscapes of the Vosges Front.
L’Art au fil du Rhin - 1914-1918 - Kunst am Rhein entlang
DU 8 JUILLET AU 12 NOVEMBRE 2023
L'Historial franco-allemand du Hartmannswillerkopf accueille, du 8 juillet au 12 novembre 2023, une exposition exceptionnelle qui mettra en lumière les regards artistiques français et allemands portés sur le Hartmannswillerkopf et le Front des Vosges pendant la Première Guerre mondiale.
Le Rhin a été une source d'inspiration pour des artistes de tous horizons. Ce fleuve a non seulement été le théâtre de nombreux conflits tout au long de l'histoire, mais il a également servi de point de rencontre pour les populations qui s'y croisent, en particulier dans la région du Rhin Supérieur, où la Suisse, la France et l'Allemagne se rejoignent.
Dès le XIXe siècle, le Rhin revêt une importance symbolique profonde dans l'imaginaire collectif français et allemand. Cette perception est renforcée par les séquelles de la guerre de 1870 et du traité de Francfort de 1871. Pour les Français, le fleuve incarne les provinces perdues, matérialisant ainsi la frontière "naturelle" du pays. Pour les Allemands, il représente la réunification des régions germanophones, devenant le lien essentiel entre la rive gauche et la rive droite, et devant être préservé dans le cadre de la "garde au Rhin" (die Wacht am Rhein).
Lorsque la Grande Guerre éclate, la création artistique abandonne progressivement la symbolique du Rhin pour se concentrer davantage sur les réalités de la ligne de front. Les affrontements se déroulent principalement en montagne, dans le Massif des Vosges. Chaque aspect du front peut faire l'objet d'un petit croquis ou même d'une peinture élaborée, des trains blindés à l'arrière du front jusqu'aux guetteurs en première ligne. La logistique est également spécifique au terrain, et l'acheminement du matériel doit s'adapter en conséquence. On fait appel à des colonnes mulettes et même à des téléphériques. Néanmoins, quelle que soit la physionomie du terrain, la Première Guerre mondiale ne se résume pas à un simple affrontement entre deux belligérants et à des considérations logistiques.
Des millions de combattants vivent ou survivent entre les combats et peuvent s'adonner à divers loisirs pour s'occuper pendant les moments de répit. La création d'objets artisanaux devient une activité populaire, permettant de passer le temps et d'exprimer une certaine créativité dans un contexte souvent morose.
Dès la signature de l’Armistice, le 11 novembre 1918, la création artistique se recentre une nouvelle fois sur la figure du Rhin et délaisse peu à peu les paysages dévastés du Front des Vosges. Le regard est toutefois différent de celui de l’avant-guerre, telle l’emblématique œuvre de Hansi où l’on peut voir les Allemands retraverser le Rhin et s’en retourner sur la rive droite. Le Rhin redevient alors frontière entre la France et l’Allemagne.
L’exposition temporaire « L’Art au fil du Rhin 1914-1918 » propose une approche picturale de l’Alsace et du front des Vosges au cours de cette période charnière. Elle est née d’une collaboration entre l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre et le Wehrgeschichtliches Museum de Rastatt, en partenariat avec des musées français et allemand, parmi lesquels le musée des Trois Pays de Lörrach, le musée de la Grande Guerre de Meaux ou l’Abri-Mémoire d’Uffholtz, ainsi que des particuliers.
DU 8 JUILLET AU 12 NOVEMBRE 2023
L'Historial franco-allemand du Hartmannswillerkopf accueille, du 8 juillet au 12 novembre 2023, une exposition exceptionnelle qui mettra en lumière les regards artistiques français et allemands portés sur le Hartmannswillerkopf et le Front des Vosges pendant la Première Guerre mondiale.
Le Rhin a été une source d'inspiration pour des artistes de tous horizons. Ce fleuve a non seulement été le théâtre de nombreux conflits tout au long de l'histoire, mais il a également servi de point de rencontre pour les populations qui s'y croisent, en particulier dans la région du Rhin Supérieur, où la Suisse, la France et l'Allemagne se rejoignent.
Dès le XIXe siècle, le Rhin revêt une importance symbolique profonde dans l'imaginaire collectif français et allemand. Cette perception est renforcée par les séquelles de la guerre de 1870 et du traité de Francfort de 1871. Pour les Français, le fleuve incarne les provinces perdues, matérialisant ainsi la frontière "naturelle" du pays. Pour les Allemands, il représente la réunification des régions germanophones, devenant le lien essentiel entre la rive gauche et la rive droite, et devant être préservé dans le cadre de la "garde au Rhin" (die Wacht am Rhein).
Lorsque la Grande Guerre éclate, la création artistique abandonne progressivement la symbolique du Rhin pour se concentrer davantage sur les réalités de la ligne de front. Les affrontements se déroulent principalement en montagne, dans le Massif des Vosges. Chaque aspect du front peut faire l'objet d'un petit croquis ou même d'une peinture élaborée, des trains blindés à l'arrière du front jusqu'aux guetteurs en première ligne. La logistique est également spécifique au terrain, et l'acheminement du matériel doit s'adapter en conséquence. On fait appel à des colonnes mulettes et même à des téléphériques. Néanmoins, quelle que soit la physionomie du terrain, la Première Guerre mondiale ne se résume pas à un simple affrontement entre deux belligérants et à des considérations logistiques.
Des millions de combattants vivent ou survivent entre les combats et peuvent s'adonner à divers loisirs pour s'occuper pendant les moments de répit. La création d'objets artisanaux devient une activité populaire, permettant de passer le temps et d'exprimer une certaine créativité dans un contexte souvent morose.
Dès la signature de l’Armistice, le 11 novembre 1918, la création artistique se recentre une nouvelle fois sur la figure du Rhin et délaisse peu à peu les paysages dévastés du Front des Vosges. Le regard est toutefois différent de celui de l’avant-guerre, telle l’emblématique œuvre de Hansi où l’on peut voir les Allemands retraverser le Rhin et s’en retourner sur la rive droite. Le Rhin redevient alors frontière entre la France et l’Allemagne.
L’exposition temporaire « L’Art au fil du Rhin 1914-1918 » propose une approche picturale de l’Alsace et du front des Vosges au cours de cette période charnière. Elle est née d’une collaboration entre l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre et le Wehrgeschichtliches Museum de Rastatt, en partenariat avec des musées français et allemand, parmi lesquels le musée des Trois Pays de Lörrach, le musée de la Grande Guerre de Meaux ou l’Abri-Mémoire d’Uffholtz, ainsi que des particuliers.
This exhibition is available in
French
Museum details
Adresse
Col du Silberloch
Lieu-dit Vieil Armand
68700
Wattwiller
+33 9 71 00 88 77
Opening hours